Un voyage, un nouvel angle de vue !

De retour de voyage " A la rencontre des enfants du monde ! "

Un voyage, un nouvel angle de vue !

Retour de voyage : À la rencontre des enfants du monde !

Voyager : plus qu'une simple évasion pour moi, c’est une véritable rencontre, une ouverture au monde, des prises de conscience, et de l’humilité. Mon âme de globe-trotteuse m'a guidée dans de nombreux coins du monde, il y a 25 ans, mais ce voyage en Asie du Sud-Est, au Laos et au Cambodge, au dernier trimestre 2024, m'a offert bien plus que ce que j’allais chercher. À travers les sourires, les jeux et la vie quotidienne des enfants que j'ai croisés tout au long de ces 2 mois et demi, j'ai découvert que la place de l’enfant au sein d’une famille n’est pas celle que l’on connaît et se révèle être tellement formatrice !

Pour visionner quelques extraits des enfants que j'ai rencontré rendez-vous ici

Une autre place pour l'enfant dans la famille

Au Laos et au Cambodge, les enfants ne sont pas idolâtrés et choyés comme cela peut être le cas en Occident dans un grand nombre de foyers. Ce n'est pas pour autant qu'ils ne sont pas aimés – bien au contraire ! J'ai observé attentivement des parents très présents, aimants et attentifs, mais sans excès, sans surprotection. Là-bas, les enfants ne sont pas au centre de tout, ils font partie du quotidien familial et communautaire de manière fluide, naturelle et active.
Très jeunes, les enfants participent aux tâches du quotidien, souvent avec le sourire et l’enthousiasme. Au Laos, j'ai vécu chez l’habitant et j’ai vu ces filles aider leur mère à cuisiner dès 5h du matin, au lever du jour, s'occuper de leurs cadets, faire des courses, laver le linge à la rivière comme tous les enfants que j’ai rencontrée plus tard. Les exemples sont très nombreux, difficile de tous les citer tellement ils intègrent le quotidien de l’enfant. Au Cambodge, je suis allée à la rencontre de fillettes et adolescentes qui vivent dans un village flottant au milieu du Mékong. Leur quotidien, lorsqu'elles ne sont pas à l'école, est de découper des kilos de poissons aux côtés de leurs mères, en maniant à la perfection la machette et tout cela avec une joie de vivre que je n’oublierai pas !

Cette responsabilisation précoce ne semble pas les accabler. Bien au contraire, ils l'intègrent avec joie et dignité. Leur contribution n'est pas du travail d’enfant et n’est pas perçue comme une corvée, c’est la vie ! Les parents leur font confiance et les laissent agir par eux-mêmes pour apprendre à vivre voire survivre à leur tour.


Ce qui fait référence à la pédagogie Decroly, médecin, psychologue et pédagogue belge, qui fonde en 1907 ″ l’école de la vie, par la vie ″. La méthode Decroly fait partie des pédagogies actives qui place l’enfant au centre des apprentissages et n’est pas un enseignement fondé sur l’imitation et la passivité. 4 piliers éducatifs repose sur cette méthode :  se nourrir, se protéger (intempéries), se défendre (dangers), et travailler (et donc le quotidien). Apprendre allant au-delà de la salle de classe fait que les lieux de vie de l’enfant sont considérés comme utiles à son évolution intellectuelle (la rue, le marché, la cuisine, les ateliers, etc.)

Une autonomie précoce et admirable

Au Cambodge comme au Laos, j'ai croisé chaque jour des enfants de six ou sept ans qui allaient à l'école seuls, à pied, à bicyclette ou en enfourchant un scooter avec leurs frères sœurs dessus (il n’était alors pas rare de voir 4 ou bien même 5 enfants sur le même engin !).
Ces enfants, malgré leur jeune âge, prennent soin les uns des autres. Les aînés veillent sur les plus petits avec une douceur et une patience qui m'ont émerveillée. Ils grandissent ensemble, dans une entraide constante qui crée des liens et leur enseigne la solidarité.

Des jeux simples, une imagination débordante

Contrairement à nos sociétés où les enfants reçoivent des jouets par milliers, ceux que j'ai rencontrés au Laos et au Cambodge pendant les fêtes de Noël jouent avec ce qu'ils trouvent dans leur environnement. Un bout de bois devient un harpon pour aller attraper des poissons, les sacs plastiques et le fil de soie, sur l’île des métiers à tisser au Cambodge, deviennent en un tour de main de superbes cerfs-volants. Les petites briques qui servent à construire une maison sont aussi utilisées par les enfants pour apprendre à assembler et monter son propre petit édifice. Ils fabriquent eux-mêmes leurs jeux avec une créativité et une imagination qui m'ont rappelé à quel point la richesse matérielle n'est pas une condition au bonheur.

Calme et patience

J’ai été frappée par le calme et le respect qui régnaient dans leurs interactions. Pas de cris, pas de colères et d’enfants impatients qui trépignent, pas de disputes interminables. Les enfants jouaient ensemble, dehors, loin des écrans. Certes, les téléphones portables sont présents, au départ j’en étais un peu choquée, mais, en réalité, le temps qu'ils passent dehors à jouer entre eux à la marelle, aux billes, à inventer et à créer leur jeu est infiniment plus important.

Dans les transports en commun locaux, sur des routes interminables et cabossées, le même constat, des enfants tranquilles qui patientent, parfois en tentant de se mettre à l’abri du vent froid du matin ou du soir, de la poussière, du soleil qui finit par taper fort, dans un véhicule sans confort. Ils patientent comme tous les passagers. Les heures sont longues, je le confirme.


Une leçon de vie

Ce voyage m'a amenée à réfléchir à notre manière d’éduquer nos enfants en Occident. Nous les couvons, nous les plaçons au centre de toutes nos attentions, nous faisons tout pour eux, parfois au point de les étouffer et de dépenser des sommes folles… pour les rendre heureux. Et si nous nous trompions ?
ILà-bas, ils vivent pour beaucoup dans ce que l’on appelle ici la précarité, mais qui n’en est pas forcément pour eux, et pourtant, les sourires détendus des enfants et des adultes éclairaient toujours nos regards. Les enfants, leur autonomie, leurs jeux simples et leur joie de vivre, m'ont rappelé que l'essentiel ne réside pas dans le matériel ni dans l'excès de protection.

Ne devrions-nous pas revoir nos priorités ? Apprendre à dire "stop" à cette surenchère qui finit par étouffer nos enfants ? Leur permettre de grandir avec plus de liberté, de responsabilité et d'autonomie, tout en leur offrant notre amour inconditionnel, mais non envahissant.

Les enfants du Laos et du Cambodge m'ont offert une belle leçon de vie. Si nous apprenions d'eux, à notre tour ?
Après tout, la richesse réside peut-être dans ces sourires lumineux qui vont au-delà du matériel.
Des sourires qui me manquent déjà tellement !

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Courant 2025, je vais créer de toutes pièces, pour vous, à la fois une nouvelle formation et une conférence aux couleurs de ces sourires et regards d'enfants !

Je vous préviendrai du lancement !

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Bonus : en ce mois de janvier, je continue à partager avec vous le jeu de l'enfant lao et khmers (cambodgiens). Suivez-moi !